Échantillonnage de laine ou de soie correspondant aux différentes couleurs ou teintes choisies en vue de l’exé­cution d’un carton déterminé et réunies sous forme de petites échevettes nouées les unes aux autres. Pour chaque carton, le chapelet est habituellement établi en deux exemplaires, l’un remis aux lissiers pour les guider dans le choix des couleurs en cours de travail, l’autre classé comme référence.

Il s’agit des fils de coton (autrefois en lin et en chanvre) tendus parallèlement sur le métier de basse lisse afin de constituer le « support » de tissage du lissier. Les fils de chaîne sont positionnés sur des ensouples – deux gros rouleaux de bois. Les fils de chaîne pairs et impairs sont séparément reliés par des lisses à des barres de bois – barres de lisses. Ces barres regroupent une nappe « paire » et une nappe « impaire » et sont actionnées par des pédales qui permettent d’abaisser alternativement les fils pairs, puis les impairs. Cette ouverture permet le passage de la trame – fils installés sur des flûtes – et le tassement de cette trame à l’aide d’un peigne. Dès que la trame est tissée entre les fils de chaîne, ceux-ci ne sont plus visibles. La chaîne reçoit donc les fils de trame qui la recouvriront complètement pour donner naissance à la tapisserie. Le nombre de fils de chaîne, et par conséquent leur espacement, va déterminer la densité du tissage, l’épaisseur de la texture.

Instrument ressemblant à une grande louche à long manche, dont se sert le coloriste pour mélanger et diluer les colorants lors de la recherche d’une nuance, puis mettre la couleur obtenue dans le bain de teinture et le mélanger.

Modèle (à grandeur réelle du tissage) qui sert à réaliser une tapisserie, d’où le nom de peintre-cartonnier donné celui le crée à partir de la maquette originale fournie par l’artiste. Au début du XXe siècle, a été défini le carton numéroté : œuvre dessinée à l’envers permettant un gain de temps considérable au tissage. Actuellement, les lissiers (nom des ouvriers qui tissent la tapisserie) travaillent avec des cartons numérotés, des cartons peints, des calques ou des photographies. Ces cartons sont glissés sous les chaînes et maintenus à l’aide d’épingles. Le carton constitue la charpente indispensable de la tapisserie.

Élimine les impuretés, parallélise les fibres pour obtenir un ruban moelleux, un voile de carde très fin.

Soie de troisième qualité. Fibres très courtes. Fil présentant de gros nœuds.

Certificat d’authenticité délivré pour chaque nouvelle tapisserie d’Aubusson, cousu au dos de chaque pièce, qui reprend les informations reportées dans le registre officiel de certification (titre de la tapisserie, dimensions, nom de l’artiste cartonnier, nom du lissier ou de l’atelier qui a tissé la pièce, numéro d’authentification).

Passage ou pénétration d’une couleur dans une autre, tissée dans le sens de la trame, au moyen de hachures de forme triangulaire plus ou moins longues. En général, les battages traduisent les modelés.

Une tapisserie est dite de "basse lisse" lorsqu'elle est réalisée, sur l'envers, sur un métier de basse lisse, c'est-à-dire un métier à tisser horizontal. La chaîne est tendue entre les deux rouleaux parallèles, fixés sur les deux "jumelles".

Emplois

Il n'y a pas d'offre d'emploi à pourvoir pour le moment à la Cité internationale de la tapisserie.