Tapisseries 1925
En 1925 à Paris, une immense exposition d’Arts décoratifs est aménagée sur 23 hectares dans le Grand Palais et dans des pavillons construits pour l’occasion par les grands décorateurs de l’époque.
De très nombreuses tapisseries sont visibles dans le mobilier, en couverture de fauteuils, de chaises, de canapés, en tapis ou en textiles décoratifs sur les murs. Elles ont été fabriquées par les Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais ou par les nombreux ateliers d’Aubusson et de ses environs.
En 2012, la présentation pour la première fois depuis 1925 du mobilier en tapisserie présent à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes a permis de découvrir ces oeuvres surprenantes et de style parfois très moderne. Ce dossier revient sur l'exposition de 1925 et présente le rôle essentiel de Manufacture Coupé (Bourganeuf) dans les arts décoratifs de l'époque.
Les verdures en Aubusson
Un motif indissociable de l'histoire de la tapisserie d'Aubusson
Emblématiques de la "marque Aubusson", les verdures restent paradoxalement mal connues. La bibliographie existante se résume aujourd’hui essentiellement à un catalogue d’exposition édité par une galerie londonienne dans les années 1980. C’est la raison pour laquelle la Cité de la tapisserie a choisi de lancer un travail de longue haleine pour documenter ce sujet, en partenariat avec le Conservatoire botanique international de Genève – spécialisé dans l’histoire de la représentation de la plante – et avec Pascal Bertrand, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Bordeaux et porteur du projet Arachné. Vous retrouverez dans ce dossier une mise en perspective historique des verdures dans la tapisserie d’Aubusson.
En écho à ce projet, l’édition 2013 de l’appel annuel à création contemporaine, instrument du renouveau de la tapisserie d’Aubusson, a été organisée sur le thème "Les nouvelles verdures d’Aubusson". Retrouvez le Grand Prix de cette édition consacrée aux verdures ici.
Tapisseries des Lumières
Exposition d'intérêt national - 15 juin > 31 octobre 2013
Pour l’année 2013, la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé a souhaité approfondir la connaissance d’une période de la tapisserie d’Aubusson : la production du XVIIIe siècle, fort méconnue, à tel point que nombre de pièces aubussonnaises sont traditionnellement attribuées à Beauvais ou Bruxelles.
Le XVIIIe siècle a magnifié les arts décoratifs, dans une approche subtile et raffinée. L’exposition "Aubusson Tapisseries des Lumières", reconnue d’intérêt national, a été organisée au Musée de la tapisserie du 15 juin au 31 octobre 2013. Elle est l’aboutissement d’une réflexion sur la place de cet art décoratif majeur qu’est la tapisserie d’Aubusson, dans l’ensemble des arts décoratifs alors à leur apogée.
Le commissariat scientifique de l’exposition a été confié à Pascal Bertrand, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Bordeaux, dont la thèse de doctorat, consacrée à la tapisserie d’Aubusson entre 1731 et 1791, a été réactualisée et publiée à cette occasion.
Dans ce dossier, vous trouverez le bilan de l'exposition, une présentation de l’ouvrage de Pascal Bertrand et une interview de Charissa Bremer-David – conservatrice textile au Getty Museum de Los Angeles.
L’école de la tapisserie au point
L’école de la tapisserie au point a été fondée en 1985 par Véronique de Luna qui assure les cours dans sa boutique-école à Paris 13e, ainsi que dans sa galerie d’Aubusson en été, dans son Atelier à Nançay dans le Cher et lors de ses évasions-tapisserie en province.
Véronique de Luna propose différents cycles, de la découverte au cursus complet, pour s'initier ou se perfectionner à toutes les techniques de la tapisserie à l'aiguille. Du cours découverte de deux heures aux stages d’une semaine à Paris et aux évasions-tapisserie dans diverses régions de France, tous les niveaux sont accessibles. L’enseignement est dispensé en français ou en anglais.
Pour aller plus loin
Retrouvez toutes les informations sur les cursus proposés et les dates des stages sur le site de Véronique de Luna.
À lire aussi
Le tapis en Aubusson
La production de tapis s’est fortement développée à Aubusson au XIXe siècle, dans une période de réorganisation de la production aubussonnaise de tapisserie. Même si elle ne disparaît pas, la production de tapisserie murale chute sous l’effet de l’apparition et du développement du papier peint. Les tapis produits à cette époque sont soit des tapis ras, réalisés selon la technique de basse-lisse aujourd’hui reconnue par l’UNESCO, soit des tapis veloutés.
De nos jours, tapisserie murale et tapis ras sont encore produits à Aubusson. Ainsi, Peau de licorne, le symbole du renouveau contemporain de la tapisserie d’Aubusson est un tapis. D’autres tapis ont vu le jour dans le cadre des appels à création contemporaine : Confluentia, pour lequel Bina Baitel a remporté le Grand Prix 2012, et Tapis-Porte, de Vincent Bécheau et Marie-Laure Bourgeois, 3e Prix 2012. Cette œuvre allie trois dimensions de la tapisserie d’Aubusson – le tapis ras, la tapisserie murale et la tapisserie d’ameublement sous la forme d’une portière, typique du XIXe siècle – tout en les déstructurant.
Ce dossier permet de découvrir le Tapis M, de Sylvain Dubuisson, emblématique de la nouvelle génération de tapis d’artistes qui voit le jour à partir des années 1990. Est également présenté un ouvrage de référence dont la réédition intervient en décembre 2013 : Le tapis européen de 1900 à nos jours, de Françoise Siriex.
Showroom Pinton
La galerie parisienne des Ateliers Pinton à Felletin : tapisseries et tapis tufté de créateurs, recueils de dessins d'archives des plus grands artistes...
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